
Une chronique de Cassiopée. Lire Maurice Gouiran, c’est entendre le chant des cigales, écouter l’accent du Midi, et retrouver Clovis… Ce dernier est plus vrai que nature. Je l’imagine sans peine dans sa vie de tous les jours, charmeur l’air de rien, avide de relations amoureuses qu’il vit avec humour. C’est un homme qui ne court ni après l’argent ni après les femmes mais si les deux viennent à lui, il ne reste pas seul et prend son rôle à cœur, c’est le moins qu’on puisse dire. C’est d’ailleurs Clovis le narrateur et sa verve est un régal. Il n’a pas son pareil...