Entretiens avec un très vieux vampire, de Roger Facon

Une chronique de Cassiopée.

 

Ô temps ! Suspends ton vol

 Je hais les réunions Ne me demandez pas pourquoi, c’est comme ça Assise à écouter sagement, c’est trop difficile pour moi Alors la plupart du temps, je me mets dans « ma bulle » : un visage attentif, l’air concentré et l’esprit totalement ailleurs….

 Je me demande s’il ne faut pas que je déménage à Aniche….

Là-bas, une petite étoile violette ou rouge suspend le temps et vous transporte dans le passé.

La situation est presque identique mais les costumes sont d’époque.

 En voilà des réunions intéressantes ! Un peu de fantaisie que diable !

 Ce petit astérisque fait des siennes et apporte une ambiance particulière dans le Nord de la France. Le narrateur (Roger Facon lui-même qui se met en scène…) assiste à des choses bizarres et va proposer qu’ Aniche devienne la capitale de la future fin du monde (à l’époque, c’était le futur) pour le 21 Décembre 2012.

 Des coïncidences burlesques, des sauts dans le temps, un humour de situation, des dialogues débridés…

 Riez braves gens, riez !!!!

 

Titre : Entretiens avec un très vieux vampire
Auteur : Roger Facon
Éditions : Engelaere (Mars 2013)
Nombre de pages : 95
ISBN : 9782917621172

 

Quatrième de couverture

 

Héritier de l'alchimiste Nicolas Flamel, on le croise souvent sans le savoir et son rôle n'est pas négligeable dans un monde rongé par le mal lié à l'argent. C'est peut-être grâce à lui que tout n'a pas encore pris fin. Humour et mystère garantis dès les premières pages d'Entretiens avec un très vieux vampire grâce aux pérégrinations du Chevalier Le Clément de Buirette, vieux vampire roublard, ravi de rendre service à L'Anonyme d Anvers. Même fatigué d'avoir traversé les siècles, notre chevalier ne manquerait pour rien au monde l'assemblée annuelle de la Confrérie des saigneurs de la nuit dont il est l'un des plus solides piliers. Quitte à devoir faire mentir la prophétie maya et se lancer à la recherche de l'Évangile de Sang, un film muet projeté à une poignée de verriers, en 1910, à l'Idéal cinéma, le plus vieux cinéma ouvrier du monde, situé à Aniche.