Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

17/02/2012

Le bal des frelons, de Pascal Dessaint (chronique 2)

 bal_des_frelons.jpgUne chronique de Cassiopée

 L’horreur peut-elle être jubilatoire et le rire, même jaune, peut-il nous faire passer un bon moment de lecture ?Et bien, oui …Pascal Dessaint réussit grâce à ce livre hors normes à nous amuser avec des choses horribles.

« C’est » pas très chrétien tout ça …. Mais tant pis, de temps en temps … Chaque personnage (ils sont une dizaine) prend tour à tour la parole dans les chapitres qui se succèdent en disant « je ». Tous reliés par un même village ou parce qu’ils connaissent les habitants de ce hameau. Il y a aussi, omniprésents, les animaux ; abeilles, ours, hérisson, vache etc … qui jouent un rôle important aux aussi.

Il s’en passe des choses dans une petite bourgade, tout ne se sait pas ou alors on fait comme si on ne savait pas. C’est parfois plus facile de faire l’ignorant, de rester loin des conflits d’intérêt, loin des amourettes, des complots, des tricheries ….

Les différents protagonistes sont truculents, un peu caricaturés mais c’est pour la bonne cause, histoire que nos zygomatiques n’oublient pas de bouger et de se maintenir en forme.

Ils ont chacun un petit côté fêlé, juste ce qu’il faut pour qu’on puisse penser que parfois, on pourrait rencontrer des personnes pas si éloignées de celles qui sont décrites (sauf qu’elles ne seraient sans doute pas doute concentrées dans un même périmètre quoique il me semble que ma voisine … je me demande si … enfin moi ce que j’en dis ….. au secours, le livre déteint sur moi !!!!!!).

L’écriture vive et alerte de Pascal Dessaint, adaptée de façon magistrale à chaque personnage, nous entraîne très vite de pages en pages. Ce n’est pas un roman policier où l’étude psychologique des individus prend de la place et est décortiquée. Non, tout cela reste survolé sans être trop superficiel. C'est-à-dire qu’on cerne très vite chacun, rien qu’à sa façon de s’exprimer, de partager ses pensées secrètes.

De temps à autre, des allusions amusantes : « Je suis arrivé en nage à la bagnole et j’ai crié, crié, Caroline, pour qu’il revienne ».

En résumé, un bon moment de détente au milieu d’autres lectures plus consistantes.

 Cassiopée

Vous pouvez lire ici une autre chronique de Catherine/Velda sur ce roman.

 Le bal des frelons
Pascal Dessaint
Rivages (2 février 2011)
Collection : Rivages thriller
206 p, 16 €

Les commentaires sont fermés.