Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

26/09/2012

Gōkan, de Diniz Galhos

gokan.jpgUne chronique de Cassiopée.

Note de la chroniqueuse:

gokan ( ??, lit. « livre relié ») : type de livres illustrés d’ukiyo-e (estampes), extrêmement populaires au XIXe siècle, et qui s’inspirent pour la plupart des histoires de vendettas du théâtre kabuki.

L’idée de départ me semblait plutôt pas mal: un roman déjanté, original et jubilatoire …

De plus, écrit sous la forme d’un synopsis, les chapitres tenant lieu des différentes scènes et personnages qui s’y mouvaient.. Tiens une écriture qui change, donc à tester !

Oui, mais voilà….

Cassiopée se lassa…..

De quoi?

Des tournures de phrases décrivant des scènes «visuelles» comme si elles devaient être « décortiquées »…. « Elle se prit la tête dans les mains, réfléchit profondément en se frottant les yeux et se demanda comment donner son avis, en toute franchise, sans vexer l’auteur tout en restant honnête. Puis elle se mit à tapoter sur le clavier en écoutant un air de jazz. Son chemisier bleu et son jean lui donnaient l’allure d’une …. » Vous voyez ce que ça donne ? Pas vraiment léger à lire, une photo irait plus vite droit au but….

Des allusions cinématographiques (mais elle se devait de convenir que sa culture n’était peut-être pas assez étendue dans ce domaine… même si elle a « reconnu » les sous-entendus pour certains « classiques » comme Pulp Fiction) …

Des dialogues qui, elle l’espérait, auraient dû, tous, la faire rire, l’amuser, et lui donner à penser « Waouhh, c’est fin, c’est drôle et bien amené… »

De la vulgarité, non nécessaire à si haute dose, pour certains chapitres….

Du rythme irrégulier dans le contenu, certaines scènes allant très vite (avec des morts qui s’amoncellent un peu trop de temps à autre) et d’autres se traînant comme lorsqu’on cherche à remplir des lignes sans but précis….

Pourtant….

Chaque chapitre est « sous titré » par une musique et ça c’est très bien ! Cela donne envie de découvrir les morceaux évoqués, on a le souhait d’essayer de comprendre pourquoi ce titre plutôt qu’un autre et son rapport avec ce qu’on lit.

L’histoire se passe à Tokyo et certains aspects sont retranscrits sur un mode humoristique comme la mafia japonaise….

Le scénario de base est le suivant: un professeur, qui va donner des cours à Tokyo, est abordé à l’aéroport. Un homme lui demande de partir à la recherche d’une bouteille de saké, appartenant à Quentin Tarantino. Il fera des rencontres improbables et côtoiera des tas de personnages, dont pour certains, on pourra se demander ce qu’ils font là …

Sans sortir vraiment du lot, cette idée aurait pu se démarquer si elle avait été présentée différemment…..

En conclusion:

ウィルは正当である方が良いです (1)

(1) Fera mieux la prochaine fois

 

Cassiopée

 

Titre: Gōkan
Auteur: Diniz Galhos
Éditeur: Le Cherche-Midi
Date de parution: 07/06/2012
Collection: Neo
ISBN: 978-2749126111

Quatrième de couverture

Tokyo, 2010.

Présentation de l’éditeur

Une garagiste, jeune, jolie, très désagréable. Son père, ancien Béret Vert, à peine plus aimable. Une valise diplomatique débordant de billets. Un assassin américain lancé dans un safari humain. Des yakuzas dépassés. Du béton, de l'électricité, des armes et du sang.
De la musique, du cinéma. Et un professeur de la Sorbonne chargé de voler une bouteille de saké appartenant à Quentin Tarantino. Secouez le tout.

Les commentaires sont fermés.