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28/09/2015

Un si beau soleil pour mourir, de James Patterson et Howard Roughan

un-si-beau-soleil-patterson.jpgUne chronique de Cassiopée.

 Qui, où, pourquoi ?

 Des jeunes mariés, heureux et sur leur nuage, qui meurent pendant leur lune de miel … sans que personne ne comprenne les raisons d’un tel drame.

Des hommes portant tous le même prénom qui se font assassiner les uns après les autres ….

Des « policiers » qui jouent parfois avec le feu, en  allant au-delà de  ce qui leur est autorisé,  mais qui ne baissent jamais les bras, écoutant s’il le faut leur intuition….

 Les deux enquêtes se croisent, se mêlent et le lecteur n’a aucune difficulté à suivre.

C’est simple et efficace, très manichéen mais diablement prenant. On est vite intéressé  par l’histoire et les pages défilent à une allure folle. Ce n’est pas dans ce genre de roman que vous trouverez une étude psychologique des esprits tourmentés des meurtriers mais il y a une bonne approche des raisons qui poussent ceux qui tuent à agir ainsi. Cela pourrait être plus recherché et plus approfondi mais ce n’est pas l’objectif  de cette collection éditée chez Archipel. Leur devise est plutôt : droit au but sans prise de tête.

 Effectivement, l’écriture est sans fioriture, le rythme rapide, les événements présentés comme sur un scène de tournage et les dialogues nombreux et vifs.  La traduction est de qualité même si dans quelques lignes, j’aurais employé le subjonctif présent en lieu et place du présent de l’indicatif qui me semblait peu à sa place.

L’œuvre  pourrait être adaptée très aisément pour le petit ou le grand écran.  Tout s’enchaine rapidement et même si, de temps à autre, on se doute un peu de ce qu’il va se passer, on est scotché aux pages.

 J’ai apprécié les quelques fois ou Sarah et John raisonnent à voix haute et font des déductions. On peut ainsi comprendre quel est le « chemin » emprunté par leurs neurones pour arriver à certaines conclusions. C’est bien pensé. Peut-être que cet aspect aurait pu être plus développé et si cela avait été le cas, je ne crois pas que le texte aurait été moins aisé à lire pour peu que ces « plus » soient habilement intégrés à l’ensemble.

 J’ai apprécié cette lecture. Certes, elle est « légère » dans son style et mais il faut reconnaître à l’auteur, l’art de prendre le lecteur dans ses rets. Parce que, soyons honnête,  même si on se dit et on se répète que ce n’est pas de la « grande littérature », on a hâte de savoir la suite et on tourne les pages vite, très vite. Le seul conseil que je donnerai, ce serait de ne pas en lire plusieurs de cet acabit à la suite car tout deviendrait trop prévisible.

 Une fois encore, James Patterson a co écrit ce livre, puisqu’un deuxième nom apparaît sous le titre. Et une fois encore, je m’interroge. Qui sont ces personnes qui se lient à lui pour la création de ces opus, comment mettent-ils en place cette écriture à quatre mains  et surtout pourquoi ?  Est-ce que Patterson veut mettre en avant ces hommes pour qu’ensuite, on ait le souhait de découvrir ce qu’ils ont écrit ou est-ce lui qui, à cours d’idée, récupère des synopsis créés par les autres ?
Si l’éditeur a la réponse, je veux bien la connaître… 

 

 Un si beau soleil pour mourir
Auteurs :  James Patterson et  Howard Roughan
Traduit de l’américain par Philippe Vigneron
Éditions : L’Archipel (Août 2015)
Collection : Suspense
400 pages
ISBN : 9782809817331

 

Quatrième de couverture

 

Ethan et Abby, mariés depuis peu, passent leur lune de miel sur une île enchanteresse des Caraïbes. Eaux turquoises le matin, champagne le soir… Mais le rêve prend fin, brutalement. Le couple est tué dans le sauna de leur suite de luxe. Peu de temps après, deux amoureux convolant à Rome sont assassinés. Qui peut bien s’en prendre à des couples mariés depuis peu ? L’ex-agent du FBI John O’Hara se voit confier  l’enquête tandis que l’agent spécial Sarah Brubaker traque de son côté un autre serial killer, dont les victimes ont un étonnant point commun : elles portent toutes le même nom : John O’Hara !