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03/05/2014

Moi, Michael Bennett, de James Patterson et Michael Ledwidge

moi_michael_bennet.jpgUne chronique de Cassiopée.

Moi, ce Michael Bennett, il me plaît bien. D’abord, parce que c’est un « veuf positif » qui s’accroche à la vie, qui s’occupe de ses (nombreux et de toutes les couleurs car adoptés) enfants, ensuite parce que c’est un bon policier et un vrai ami, enfin parce que sa maladresse, toute masculine, vis-à-vis de la gente féminine, le rend tout à fait crédible….

De là, à mettre son patronyme comme titre de livre…ce n’est pas un peu prétentieux ??

 Voici donc Michael, dit Mike, associé comme souvent avec son pote Hughie, embarqués tous les deux pour arrêter un dangereux malfrat, profitant de la venue de ce dernier aux Etats Unis (fait rarissime car il habite le Mexique d’où il dirige gang et subalternes) pour agir. Tout semble en phase, prêt, les hommes armés jusqu’aux dents, les indicateurs en place, tout est planifié pour la fabuleuse arrestation de celui qu’on nomme « Le Roi Soleil ». Et puis …. Comme le risque zéro n’existe pas et qu’il y a de temps à autre un grain de sable qui se met en travers… Tout ne se déroule pas comme prévu, le malfaiteur échappe aux policiers et Hughie, en faisant barrage de son corps pour sauver Mike, laisse sa vie dans cette capture ratée…. De rebondissements en rebondissements, le Roi Soleil sera arrêté et nous retrouverons tous ceux qui restent pour le procès un an après….  Bien entendu, là aussi, tout ne va pas se passer comme espéré….

 J’aime bien lire quelques fois, ce genre de livres policiers où tout va très vite, où le rythme est soutenu, sans pause, où on ne s’ennuie pas une seconde. D’autant plus que les auteurs arrivent à glisser parfois une pointe d’humour au milieu de tous les drames, effaçant ainsi le côté sombre de la lecture. Michael Bennett partageant son petit déjeuner, dans un parc, avec un écureuil et considérant cela comme une thérapie, c’est très amusant…. En plus, cet homme ne veut pas montrer ses failles et même face au danger, il arrive à tourner les « méchants » en dérision en se moquant d’eux (en paroles) ce qui les met très en colère….et provoque des réactions très vives….ce qui ne déplaît pas au lecteur avide d’actions….

 Bien sûr, il n’y a pas tellement de milieu : les bons d’un côté, les mauvais de l’autre, pas de fine analyse psychologique des caractères des protagonistes mais l’écriture est fluide et les différents événements sont bien enchainés. De plus, la présence de la progéniture (enthousiaste, gaie et pleine de personnalités différentes) de Michael Bennett apporte un peu de fantaisie ainsi que la présence du grand-père curé et les déboires de Mike avec les femmes…. C’est le tome cinq de la série « Michael Bennett » mais on n’a pas besoin d’avoir lu les précédents pour comprendre. Il n’y a pas sans arrêt, de résumés des écrits antérieurs.

 Cent neuf chapitres pour la plupart très courts maintiennent le lecteur dans un mouvement rapide, passant d’un lieu à l’autre sans se poser …. C’est vif, enlevé, ça se lit bien, que demander de plus ? Une suite car on abandonne tout ce monde dans une position bien délicate…..et il faut agir vite…alors messieurs les auteurs à vos stylos !

 

Titre : Moi, Michael Bennett
Auteurs : James Patterson et Michael Ledwidge
Traduit de l’américain par Sebastian Danchin
Éditions : L’Archipel (Avril 2014)
Collection : Suspense
Nombre de pages : 354
ISBN : 9782809814323

 Quatrième de couverture

 Le détective Michael Bennett procède à l’arrestation d’un parrain du crime mexicain – une intervention au cours de laquelle il perd un ami de longue date.

Depuis le fond de sa cellule, le prisonnier jure qu’il prendra sa revanche sur Bennett et sur la société, même s’il doit pour cela plonger New York dans le chaos !

Afin de mettre ses dix enfants et leur nurse Mary Catherine à l’abri du danger, Michael Bennett décide de les emmener à Newburgh, sa ville natale.

Mais bientôt, la paisible bourgade se retrouve à feu et à sang. Bennett est alors écartelé entre le désir de protéger ses enfants et celui de sauver New York.