17/08/2023
Instinct de sang, de James Patterson & Howard Roughan (Killer Instinct)
Simple et efficace !
Lire James Patterson c’est savoir qu’on va rentrer dans une histoire aux multiples rebondissements, avec beaucoup d’actions et aucun temps mort. La méthode fonctionne parfaitement car l’écriture est addictive, on veut savoir la suite, sans arrêter la lecture.
De nos jours, la ville de New-York vient de subir une attaque très violente et le professeur Dylan Reinhart se retrouve sur le terrain, après avoir abandonné ses étudiants en plein examen. C’est l’horreur. En parallèle de ce fait abominable, on assiste au meurtre d’un chercheur iranien qui s’est fait piéger par une jeune femme dans sa chambre d’hôtel. Crime maquillé en jeu érotique solitaire ayant mal tourné.
On va suivre les deux intrigues, qui finiront par avoir un point commun et se rejoindront. Les chapitres sont courts, passant d’un lieu à l’autre, nous permettant de visualiser les événements concernant les personnages.
L’explosion qui a touché New-York semble être la première d’une série. Il est plus que vital de coincer les terroristes, de les empêcher de mener à bien leur mission. D’autre part, l’Iran paraît lié à tout cela ainsi que l’arme nucléaire et la politique. Le maire de la « grosse pomme » tire des ficelles dans l’ombre. Est-ce qu’il en sait plus qu’il ne le montre, est-ce qu’il manipule tout le monde ? Bien difficile pour le lecteur et les protagonistes de cerner le rôle de chacun.
Dylan a été agent de la CIA mais a soigneusement caché cette ancienne activité dans son couple, d’autant plus qu’il est maintenant « chargé de famille » car il a une petite fille. Mais son secret risque d’être éventé et son union va peut-être en subir les conséquences. Lors de ses investigations, il rencontre Elizabeth Needham, une ancienne collègue. Elle enquête de son côté. Ils vont être amenés à se croiser, à s’épauler et se protéger l’un l’autre s’ils y arrivent…. Ils sont épaulés par Julian un geek plus qu’intelligent.
Le phrasé est rapide, fluide (merci à la traductrice), on ne ressent pas qu’il y a deux co auteurs (d’ailleurs comment se répartissent-ils le travail ?). Le profil psychologique des individus est effleuré mais c’est largement suffisant pour nous captiver et cerner les caractères. Évidemment, tous ces gens sont très forts (arrêter un saignement avec un tampon hygiénique, il fallait y penser ! Je pense que c’était un modèle XL…). Lorsqu’on ferme les yeux et qu’on voit les scènes, on s’aperçoit qu’ils utilisent chaque partie de leur corps à bon escient et qu’ils ont l’esprit vif sans arrêt aux aguets. Dylan le souligne, quand il était petit il pouvait réciter les décimales de Pi en allant très loin…. ce qui prouve, si besoin est , sa capacité à engranger des informations, sa mémoire et sa sagacité. Il me plaît bien cet homme … dommage qu’il soit….. déjà pris ; -)
L’auteur sait faire preuve d’humour et de dérision lorsqu’il exprime par la voix de Dylan (le récit est rédigé à la première personne) et c’est excessivement plaisant car ça enlève de la tension dans le texte.
J’ai beaucoup apprécié cette lecture, assez légère dans la forme, mais pas tant que ça dans le contenu. Un nouveau titre qui ne m’a pas déçue.
Traduit de l’américain par Philippine Voltarino
Éditions : L’Archipel (17 Août 2023)
ISBN : 978-2809845365
384 pages
Quatrième de couverture
Une attaque d'une audace sans précédent depuis celle du 11-Septembre vient de frapper New York. Elle contraint le professeur Dylan Reinhart, spécialiste des " comportements déviants ", à quitter son amphithéâtre de Yale. Sur le terrain, il retrouve une vieille connaissance, l'agent spécial Elizabeth Needham, de l'unité antiterroriste d'élite de la ville. Elle enquête de son côté sur le meurtre d'un chercheur iranien en physique nucléaire. En apparence, aucun lien entre ces deux faits. En apparence seulement.
08:50 Publié dans 02. polars anglo-saxons | Lien permanent | Commentaires (0) | Facebook | |
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