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08/06/2013

Descente en enfer, de Douglas Preston & Lincoln Child

descente_en_enfer.jpgUne chronique de Cassiopée.

« Analysez le monde comme si le temps n’existait pas et tout ce qui vous semblait étrange vous paraîtra normal. » Nietzche

 Dernier opus de la trilogie Hélène, ce roman comme les deux précédents peut être lu indépendamment. Le héros récurrent Pendergast est présent dans d’autres séries des mêmes auteurs. C’est lui le « noyau » autour duquel gravitent d’autres personnages qui apparaissent avec plus ou moins d’importance dans un cycle de livres ou un autre. Dans « Descente en enfer », plusieurs protagonistes, découverts ailleurs, seront regroupés et vont intervenir. Certaines choses seront confirmées ou élucidées, d’autres simplement effleurées mais ce qui est certain, c’est que ce dernier tome est bien rempli et qu’il apportera les clefs pour comprendre la série complète.

 C’est une intrigue aux nombreuses entrées, parfois sur des « routes parallèles » dont on se demande comment elles vont finir par se rejoindre. Les liens se font par l’intermédiaire d’un personnage, d’une ancienne rencontre, ou d’un lieu. Certains interlocuteurs ont ici un rôle secondaire et ont été mis en avant dans un autre roman des mêmes auteurs. Il est à noter que des portes restent ouvertes, permettant de repartir intelligemment pour une nouvelle histoire car tout cela est conduit avec professionnalisme.

 Les rebondissements sont abondants et le rythme est soutenu. Pas une page de perdue en circonvolutions inutiles ou en digressions. On va à l’essentiel, l’action, encore l’action, toujours l’action. Les sentiments, ressentis et opinions des personnages sont peu détaillés au profit d’un texte visuel où les événements s’enchaînent sans nous laisser souffler.

L’écriture est fluide, les chapitres de quelques pages et les phrases assez courtes permettent de maintenir la cadence et surtout de garder le lecteur attentif malgré une quantité importante de situations différentes qui pourraient donner une impression de fouillis si tout n’était pas très bien agencé.

 Malgré quelques ( !) invraisemblances, au demeurant pas très gênantes, j’ai apprécié cette lecture. Je l’ai trouvée plus « consistante » que Vengeance à froid, je pense que cela est dû au fait qu’il y a, dans ce dernier tome, plus d’individus, plus de situations à gérer, plus d’ambiance, moins de « remplissage ». D’autre part, comme c’est assez vif, on a envie de tourner les pages et de connaître la suite et on n’a pas le temps de se lasser…

 Pendergast, le héros récurrent est un homme attachant au caractère bien trempé, n’hésitant pas à braver des interdits s’il estime que c’est la seule solution. Il semble plutôt beau gosse et possède de belles propriétés. Le plus souvent il est courtois et sympathique… Je dis bien, le plus souvent … car un homme blessé peut se montrer très différent de ce qu’il est au fond de lui et dans ce livre l’homme idéal – si tant et si bien que son portrait le classifie ainsi- est touché au plus profond de lui…. Son discernement légendaire va-t-il rester le même ?

 Cassiopée

 Je me suis déjà interrogée (sans avoir la réponse) sur cette écriture à quatre mains par les auteurs. Qui fait quoi ? Comment s’organisent-ils ? J’ai appris qu’ils sont nés en 1956 et 1957, tous deux diplômés de littérature anglaise et se sont rencontrés au Muséum d’histoire naturelle de New York où ils travaillaient. Ce que je voudrais savoir c’est comment ils s’y prennent…

 

Titre : Descente en enfer
Auteurs : Douglas Preston, Lincoln Child
Traduit par Sebastian Danchin
Éditions de l’Archipel (15 Mai 2013)
Collection : Suspense
Nombre de pages : 550
ISBN : 978-2809811278

 

Quatrième de couverture

 

Après que sa femme, Hélène, est enlevée sous ses yeux, l'agent spécial Pendergast, du FBI, se lance à la poursuite des ravisseurs, les pourchassant à travers les États-Unis jusqu'à Mexico. Mais là, ils lui échappent et Pendergast, brisé, rentre à New York pour s'enfermer dans son appartement, refusant tout contact avec le reste du monde. C'est son fidèle ami, D'Agosta, qui vient le sortir de sa retraite. Il a besoin de son aide pour résoudre une série de meurtres étranges commis dans plusieurs hôtels de Manhattan.

 

Commentaires

Bonsoir Robert-Jean
Constance Green, apparue dans la chambre des curiosités, est présente pour quelles raisons d'après vous?
Est-ce important de savoir de quelle époque elle est, qui elle aime ou a aimé, qui est son tuteur ou plutôt de se dire que ce personnage en demi-teinte, est là, pour donner un ton un peu "fantastique" à l'ensemble, comme un fil conducteur, peu présent, qui maintient une ambiance feutrée, ésotérique, une aura de mystère....permettant ainsi toutes les fantaisies...
Pour répondre aux autres questions, non, je ne le lis pas que des policiers... et oui, vous pouvez citer les auteurs que vous appréciez.
PS: ce qui me plaît chez Aloysius, c'est que c'est un homme, pas un surhomme (quoique ;-) parfois je le trouve bien costaud, savoureux mélange d'une espèce de vieille noblesse et de superman...

Écrit par : Cassiopée | 25/06/2013

Evidemment, on peut rêver... Il n'y a que le docteur Felder qui se pose encore des questions. Il est vrai que les romans de Preston et Child sont souvent teintés de surnaturel.
J'ai parcouru un peu ce site : vous êtes donc une lectrice chroniqueuse. Nous ne devrions donc parler ici que de Pendergast et si tout le monde lit cet échange épistolaire, ilvaut mieux ne pas trop s'en éloigner. Hélas...
Pouvons-nous correspondre de manière plus privée et moins axée ?

Écrit par : Robert-Jean | 26/06/2013

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