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02/11/2011

Entretien avec Lionel Davoust

Après avoir chroniqué le livre de Lionel Davoust Léviathan, la chute, Paco a interviewé l'auteur

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"je ne crois pas à l’inné en-dehors des comportements biologiques de base : pour moi, tout est travail, désir et volonté. Je ne pense donc pas qu’on naît écrivain, on le devient..." Lionel Davoust

Après la sortie de son roman "Léviathan, la Chute", Lionel Davoust a accepté de m'accorder du temps pour un entretien. Je le remercie chaleureusement pour cet échange! Vous verrez que Lionel est généreux, ses réponses sont riches en détails et ses propos parfois très philosophiques. Merci Lionel pour cette générosité et pour cette proximité que vous entretenez avec vos lecteurs. Pascal Kneuss

 Paco : Lionel Davoust, quel est votre état d’esprit après la sortie de votre dernier roman - 1er d’une trilogie - « Léviathan, La Chute » ?

 Lionel Davoust : je dirais un grand soulagement accompagné d’une certaine impression d’irréalité. Tout l’univers entourant Léviathan, cette histoire elle-même, découlent d’une quinzaine d’années de réflexions et d’envie diverses, et le projet était devenu si vaste dans ma tête que j’ignorais si je serais jamais capable de satisfaire mes propres attentes le concernant. J’étais donc très heureux de pouvoir me dire enfin : « ça y est, c’est lancé ; maintenant, il faut seulement tenir le cap et amener la trilogie à bon port, mais le plus dur est fait. » Et c’est irréel de voir qu’une vision du monde particulière, qui vous accompagne depuis des années, qui a évolué et mûri en même temps que vous, se trouve enfin lâchée dans le monde. C’est presque intimidant, en fait.

 Paco : ce roman se déroule en partie à Los Angeles mais aussi en mer, en Antarctique. Je ne sais pas si je me trompe, mais l’océan, apparemment, ça vous parle. Vous semblez vraiment l’adorer si je me réfère à votre façon de le décrire dans votre roman. Fasciné ?

 Lionel Davoust : totalement. Il m’arrive de dire parfois que la mer est mon église. Elle recèle un émerveillement, un mystère et une puissance qui éveillent quelque chose d’extrêmement fondamental chez moi. Je me suis aperçu que la première chose que je faisais en montant sur un navire, c’est pousser un soupir de soulagement.

 Paco : toujours dans votre roman « Léviathan, La Chute », le lecteur est confronté à deux « forces » opposées, à deux visions du monde totalement différentes, à savoir les initiés de La Main Gauche et ceux de La Main Droite. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ? 

 Lionel Davoust : la distinction entre les deux voies, Main Gauche et Main Droite, est authentique ; cette séparation représente une véritable façon de considérer la tradition et la philosophie. On la trouve à l’origine dans l’hindouisme et le bouddhisme, mais elle arrive en occident sous sa forme moderne à la fin du XIXe siècle. De façon très résumée, la Main Droite suppose l’obéissance et la soumission à un ordre suprême, un jeu de principes naturels et moraux qui dépasse l’humain, et donc considéré très fréquemment comme découlant du divin. Le but de l’homme est de comprendre cet ordre pour l’adorer, s’y plier et, souvent, s’y fondre. La Main Gauche, en revanche, rejette la notion d’un ordre imposé sans questionnement et aspire avant toute chose au développement de l’individu ainsi qu’à la réalisation de ses buts – allant jusqu’à arguer que l’homme peut devenir son propre dieu ! Elle est fondamentalement antinomiste, c’est-à-dire qu’elle rejette les dogmes et aspire au contraire à créer en permanence son chemin. On peut résumer très sommairement l’opposition entre Main Droite et Main Gauche par un conflit entre la recherche de l’unité d’un côté et, de l’autre, la quête de la réalisation individuelle, mais ce sont des concepts très complexes sur lesquels on pourrait discourir pendant des pages – et bien des études y sont d’ailleurs consacrées.

 Paco : « Léviathan », cela vient de la bible non ? Qu’avez-vous entrepris comme préparation pour nous écrire cette trilogie ? Quelles sont vos sources ? (documentations, voyages, etc.)

 Lionel Davoust : Léviathan est effectivement présent dans la Bible, mais, comme beaucoup de symboles, il recouvre un sens plus large et l’on peut établir des parallèles avec d’autres figures dans d’autres mythologies. Cependant, le sens qui m’intéressait ici était double : d’abord, bien sûr, le monstre marin, la baleine, mais aussi la signification originelle qu’on lui donne dans la Bible, c’est-à-dire « le premier adversaire de Dieu », ce qui se relie au conflit Main Droite – Main Gauche.

 Pour la préparation à l’écriture, toutes les sources mythologiques et occultes relevaient déjà de mes propres intérêts ; ce sont des domaines qui me passionnent de toute façon et que je ne cesse jamais de creuser. Cela s’est simplement retrouvé par capillarité dans le roman. Tout ce que je vois quand je voyage peut aussi finir par alimenter une histoire ; ce n’est juste pas forcément volontaire, cela me nourrit seulement l’esprit. Là aussi, le livre a bénéficié de ma propre expérience en mer – il m’est arrivé d’essuyer des tempêtes sur des navires de commerce et c’est une sacrée expérience ! En revanche, le domaine où je manquais dramatiquement d’informations de première main, c’était l’Antarctique et la vie sur base. Heureusement, je corresponds depuis des années dans le cadre de la trilogie avec une chercheuse de biologie marine résidant sur la base Palmer elle-même ; elle m’a immensément aidé à me faire « sentir » l’ambiance dans les pôles, elle a éprouvé la vraisemblance de certaines scènes et a partagé avec moi photos, avis scientifiques et anecdotes. Elle m’a permis, en un sens, de faire le voyage par procuration pour qu’ensuite, je puisse le transmettre à mon tour !  

 Paco : sur mon blog, les lecteurs de mes chroniques doivent certainement savoir que j’attache une importance capitale aux personnages d’un roman. Dans le votre, j’ai été agréablement surpris par leur épaisseur, leur « puissance » et leur psychologie. Comment créez-vous vos personnages ? Etes-vous attaché à vos héros ?

 Lionel Davoust : merci beaucoup !
 J’aime les personnages qui ont une histoire à vivre : quelque chose à apprendre, à surmonter, un combat à mener ou une évolution à conduire. C’est le point de départ, pour moi. C’est ce qui les rend intéressants à mes yeux, plus encore quand ils sont soumis à rude épreuve : c’est là qu’ils peuvent montrer leur valeur… ou se briser. J’ai donc besoin de leur donner des objectifs et des désirs clairs, pour savoir ce qu’ils veulent défendre ou combattre, ce qui les obsède, ce qui les a marqués : en un mot, ce qui les anime. Et il y a aussi ce qu’ils sont prêts à faire, ou non, pour suivre cette voie. En conséquence, je crois donc que, plus ou moins consciemment, je les crée en leur laissant intentionnellement la place d’évoluer et de grandir. C’est assez risqué car ils peuvent donc se développer au fil de l’intrigue d’une façon qui peut ne plus cadrer avec le scénario prévu, mais cela participe du plaisir, et surtout de la vraisemblance d’un personnage de le laisser vivre sa vie. C’est là qu’il devient « vrai ».

 Je suis donc attaché à tous mes personnages, bien sûr, même si j’ai évidemment mes favoris : ceux qui, en secret, m’amusent le plus, ou ceux dans la peau de qui il est le plus facile de se glisser. Mais j’ai découvert que je ne peux pas écrire quelqu’un qui ne m’intéresse pas à un degré ou à un autre, qui ne présente pas une qualité ou un travers qui me fascine à un certain niveau. Elizabeth George dit « Une histoire, ce sont des personnages », et, en ce qui me concerne, c’est assez vrai en ce sens que, tant que je n’ai pas trouvé cette étincelle qui me pousse et qui les pousse, l’écriture représente un vrai pensum (c’est d’ailleurs le signe qu’il faut s’arrêter et réfléchir davantage). Alors que, quand je les « perçois » réellement, cela fonctionne bien mieux.

 Paco : ce roman est le premier d’une trilogie. Nous aurons la chance de découvrir au printemps prochain « Léviathan, la Nuit » et finalement « Léviathan, le Pouvoir », qui sortira en 2013. Confirmez-vous ces propos ?

 Lionel Davoust : tout à fait. C’est une histoire assez longue, avec des jeux d’influence et de manipulations assez complexes, avec trois temps et trois atmosphères bien définies ; d’où cette séparation en trois actes.

 Paco : qu’allons-nous découvrir dans ces deux prochains tomes ? Pouvez-vous déjà nous dévoiler quelques éléments ? Vous-même, connaissez-vous dans les moindres détails la fin du dernier tome ? Si c’est le cas, vous devez être un écrivain très structuré…

 Lionel Davoust : je connais effectivement l’intégralité du déroulement des trois volumes ; la voie est tracée jusqu’à la fin de Léviathan : Le Pouvoir, laquelle est d’ailleurs scénarisée en grand détail dans mes notes – c’est la grande conclusion vers laquelle toute la trilogie tend et j’ai constamment cet objectif en tête. J’ai besoin de structurer très à l’avance mes histoires pour être capable de les écrire ; si je ne connais pas le but vers lequel je tends, je ne sais tout simplement pas quoi raconter – je procède d’ailleurs de la même façon dans une scène ; avant de la raconter, je m’assure que je sais à quoi elle va servir et pourquoi, exactement, je suis en train de l’écrire. Si je n’ai pas de réponse claire à cette question, c’est que la scène ne sert à rien ; je ferais donc mieux de l’épargner à tout le monde ! Après, comment cette scène va prendre forme, les faits et gestes des personnages, tout cela se dévoile au fil de l’écriture, c’est l’histoire qui se révèle d’elle-même au fur et à mesure. C’est donc une forme d’équilibre entre intuition et construction que je cherche à ménager en permanence.

 Pour la suite, je peux vous confier que La Nuit sera un livre à la fois bien plus sombre et rythmé que La Chute. Les événements du premier tome ont déclenché quelque chose qu’aucune des parties ne soupçonne vraiment ; la menace va devenir extrêmement proche, personnelle et impitoyable. On voit également apparaître un troisième personnage principal, un agent du FBI spécialiste des mathématiques nommé Andrew Leon, qui va s’intéresser aux événements entourant Michael Petersen et pourrait constituer pour lui un allié de premier plan, mais aucun des deux n’est préparé à affronter les périls que cache le Jeu Supérieur du pouvoir et de la connaissance… Les plus infimes détails de La Chute sont susceptibles de déclencher des avalanches dans La Nuit et Le Pouvoir. Tous les acteurs ont des pions à déplacer, et chacun va chercher à retirer le maximum de la crise qui s’annonce.

 Paco : pour en savoir un peu plus sur vous, être écrivain, c’est inné? Ou alors c’est une grande part d’apprentissage ?

 Lionel Davoust : je ne crois pas à l’inné en-dehors des comportements biologiques de base : pour moi, tout est travail, désir et volonté. Je ne pense donc pas qu’on naît écrivain, on le devient, comme presque tout dans l’existence, à partir du moment on l’on applique son énergie à faire quelque chose. De la même façon qu’un musicien travaille quotidiennement ses gammes, je m’informe régulièrement sur la grammaire de la narration en littérature, mais aussi à l’image, dans le jeu vidéo, etc. de manière à élargir sans cesse ma palette pour disposer du plus grand nombre d’outils me permettant d’écrire au mieux ce dont j’ai envie. (Cela veut juste dire que je suis un énorme consommateur d’histoires… Mais en plus, c’est utile !) Je réfléchis également beaucoup sur ma propre méthode, sur mes besoins et mes souhaits, car je crois aussi qu’apprendre à écrire, c’est aussi apprendre à se connaître, et c’est un processus sans fin.

 Paco : mêler réalité et science-fiction, c’est essentiel pour vous, pour vos romans ?

 Lionel Davoust : Léviathan n’est pas mâtiné de science-fiction pour moi – il n’y a pas vraiment de composante scientifique, ce qui est la marque du genre. On y trouve plutôt l’influence des mythes et des traditions ancestrales des religions et spiritualités humaines, en lien avec la psychologie, ce qui relierait alors la série au fantastique. Mais je l’avoue, je joue sur les mots. Je pense que vous dites « science-fiction » comme relevant de l’imaginaire. Et pour moi, de toute façon, notre monde est déjà un monde de science-fiction. Ceux qui prétendent le contraire sont aveugles ! J’ai dans ma poche un téléphone portable qui me permet d’accéder à cette colossale encyclopédie du savoir qui s’appelle Internet. Ma viande, mes légumes voient leur patrimoine génétique modifié par l’intervention humaine à des fins d’optimisation. Ma planète se réchauffe dramatiquement à cause de l’influence de mon espèce. Tout cela n’est-il pas déjà de la SF ? Cela l’était il y a vingt ans – c’est-à-dire hier. Et cela ne fait que s’accélérer.

 En fait, pour être très honnête avec vous, je ne distingue pas de véritable limite entre la réalité et l’imaginaire. J’aime tous les récits qui prennent le risque de porter un regard différent sur le monde, qui nous sortent des prisons assommantes du consensualisme, qui font un pas de côté pour se demander simplement : « et si telle chose était possible, qu’est-ce que cela nous apporterait ? Qu’est-ce que cela nous apprendrait sur nous-mêmes ? » C’est un merveilleux outil d’enseignement, mais surtout de rêve, et le rêve est la plus importante faculté de l’être humain. Il nous donne le pouvoir de changer notre environnement, de nous améliorer, de décider de notre destin, de faire de nous des créateurs. C’est pour cela que j’aime l’imaginaire et que je ne conçois pas de rêver d’une histoire qui, à un moment ou à un autre, n’essaie pas d’aller plus loin que ce que nos yeux voient. L’imagination nous a donné le pouvoir de nous abriter des intempéries, de nous soigner des maladies, de voler, d’aller sur la Lune. Ce sont les fous visionnaires responsables de ces inventions qui nous ont fait avancer, pas les pédants qui ont prétendu de haut de leur superbe que tout cela était impossible et ne servait à rien.

 Paco : quel est votre rythme d’écriture ? Vos habitudes ?

 Lionel Davoust : je sais que j’ai une énorme tendance à papillonner, alors je me tiens la dragée haute et m’impose une discipline draconienne. J’observe les mêmes horaires que tout le monde, non pas parce que c’est mon rythme de vie, mais parce que c’est celui de tout le monde, et que cela me rend donc l’existence beaucoup plus simple pour côtoyer mes semblables… ! Je me fixe un quota de signes (en littérature, on compte en « signes », c’est-à-dire en caractères, et non en pages) à écrire par jour, et je m’y tiens. Mais ce n’est pas la seule activité liée à l’écriture : je m’occupe aussi du site Internet et du blog, je tiens à être présent sur les réseaux sociaux pour interagir avec la communauté qui s’est constituée autour des romans – on discute souvent de tout autre chose, d’ailleurs ! Et puis j’ai toutes les phases de préparation et de planification en amont, qui prennent un temps très variable en fonction du degré de maturation des projets, et le travail ne se termine pas quand le livre est rendu à l’éditeur : il y a toutes les étapes de réécriture, de correction, qui interviennent en aval et qui sont souvent très intenses.

 En tout cas, de manière générale, vu que je n’arrive pas très bien à faire plusieurs choses à la fois, je m’efforce de travailler sur un seul projet en même temps : un livre, ou une nouvelle, soit huit à dix mois d’écriture dans l’année. Le reste, actuellement, je le consacre à m’engager dans des projets de volontariat écologique en rapport avec la faune marine, mon autre passion, et je fais là une coupure totale avec l’écriture pour m’immerger dans une atmosphère totalement différente.

 Paco : et vos sources d’inspiration, d’où viennent-elle ?

 Lionel Davoust : de partout. L’esprit est une machine fascinante. Tout peut apporter une idée, une réflexion, se déposer dans votre esprit, y mûrir et ressortir des années plus tard, digéré et différent. Mais mes goûts me dirigent surtout vers l’imaginaire, que ce soit en littérature ou au cinéma. Je m’intéresse aussi énormément à ce qui en porte la trace dans la philosophie ou les traditions spirituelles : j’ai trouvé chez Castaneda, Jung et Nietzsche une vision du monde qui a fortement résonné avec celle que je m’efforçais de construire. Mais j’aime par-dessus tout les bonnes histoires, depuis toujours : je suis un enfant de la contre-culture, des séries télé, des jeux vidéo, de l’animation japonaise, et fier de l’être. Boris Vian, à l’adolescence, a été pour moi un véritable choc : sa lecture m’a appris que l’écrivain, avant toute chose, était libre, qu’il écrivait absolument ce qu’il voulait tant qu’il remplissait un contrat de confiance élémentaire avec le lecteur – à savoir, ne pas gâcher son temps. J’ai aussi adoré la créativité de Roger Zelazny, les grands espaces de Jack London, avec lesquels j’ai grandi.

 Paco : dernière question, savez-vous déjà quel sera le sujet de votre prochain roman, ou nouvelle ? (hormis la trilogie Léviathan)

 Lionel Davoust : il est un peu tôt pour penser à d’autres romans alors que la trilogie n’est pas terminée ; mais j’ai beaucoup d’envies, bien sûr. Si Léviathan a su séduire le public, et si je juge qu’il me reste des choses à dire dans cette réalité, il y a la possibilité d’aller encore plus loin dans le Jeu Supérieur, et c’est une direction que j’aimerais suivre. Je sais aussi qu’il y a un véritable intérêt pour d’autres récits se déroulant dans le monde d’Évanégyre où se déroulait La Volonté du Dragon, que j’avais publié en 2010 ; je voudrais aussi reprendre cet univers. J’ai aussi des idées pour des livres plus surréalistes, ou des thrillers d’anticipation à court terme. Je crois que je verrai dans quel état je serai en 2012 !

 Plus proche, en revanche, je viens de publier une nouvelle dans une anthologie intitulée Ghost Stories, aux éditions Asgard ; elle s’appelle « Simbad » et c’est une histoire de fantômes un peu particulière, parce qu’elle a pour cadre une prise d’otages dans une usine de recyclage de déchets… Mais c’est un texte qui parle surtout de la dureté de l’enfance et des illusions qu’on perd. En décembre sortira également, en ligne sur le site de la ville de Remis, un conte de Noël intitulé « Gris sourire », l’histoire d’un couple dont l’homme se trouve appelé au front d’une guerre et des difficultés de leurs retrouvailles après l’épreuve qu’il a subie.

 Lionel, je vous remercie infiniment d’avoir consacré du temps pour moi, pour les visiteurs de mon blog et surtout pour vos lecteurs. Il y a beaucoup de questions… Je sais.

—> AUCUN PROBLEME, MERCI A VOUS, VOS QUESTIONS ETAIENT TRES PERTINENTES !

Je vous souhaite une bonne continuation dans votre vie d’écrivain, et dans votre vie tout court !

—> MERCI, A VOUS DE MEME ! J’ESPERE QUE NOUS AURONS L’OCCASION DE NOUS RENCONTRER, ET JE RESTE A VOTRE DISPOSITION BIEN ENTENDU. A BIENTÔT, POUR « LA NUIT » PEUT-ETRE ? 

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