Chroniques de Thierry
Thierry.
Professeur des Ecoles (spécialisé dans le handicap mental) dans une classe de CP, (souvenez-vous, c’est la classe où on apprend à lire mais vous avez déjà oublié je parie !) marié, quatre enfants...pour la route...
Je vis en Auvergne, oui, ça existe l’Auvergne et même que c’est en France ! L’Auvergne, c’est le pays des volcans (éteints, enfin peut-être ?), de Vercingétorix (mais non, pas Astérix !), de Blaise Pascal et d’Alexandre Vialatte.
Je fréquente quotidiennement les mots de Balzac, de Blaise Cendrars, de René Char, de Tristan Corbière, de Giraudoux ou de Louis Guilloux. Question d’habitude !
Elevé aux biberons estampillés Jack London, Joseph Kessel, Joseph Conrad ou Panaït Istrati...ceux-là m'ont donné des ailes de géant m'empêchant de marcher... droit !
(je suis membre du Comité des Amis de Panaït Istrati)
Enfant, le soir, pour m'endormir (hum, hum, m'évader plutôt) je ne comptais pas les moutons de Saint-Exupéry mais les wagons du Transsibérien de la petite Jehanne de France. Encore merci Blaise !
Petit-fils et fils de cheminot, moi-même cheminot, un temps (soit peu), j'ai gagné mon premier pain dans les salles des pas perdus.
Des gares, des livres (mes livres de gare, mes livres de garde) je n'en ai pas perdu une miette.
Récemment j’ai découvert le monde du polar (que tous veuillez m’absoudre, j’avais préjugé !) et je n’en reviens toujours pas !
J’aime accoster dans le noir des jeunes auteurs d’aujourd’hui qui mêlent intelligemment et talentueusement faits de société ou politiques avec le suspens qui va avec. Tana French, Caryl Férey, Stuart Neville, Philip Kerr, Patrick Pécherot, Peter May, Edward Abbey ou Marin Ledun, entre autres, m’ont réconcilié avec les clichés du genre.
Sans oublier l’addictive série des Mona Cabriole, Polar and Rock’n’Roll, parue chez La Tengo Editions.
Je ne lis pas pour oublier ou deviser mais pour (sur)vivre !
La littérature n’est pas là pour démontrer mais pour montrer.
Pour des idées prémâchées et des théories assujetties, veuillez consulter les sciences soi-disant «humaines».
Vous l’avez compris, je déteste que l’on pense pour moi.
Ma devise pourrait être : «Je n’aime ni suivre, ni être suivi !»
Ah oui j'oubliais : je ne parle que des livres que j'aime !
Et puis je suis un joueur d’échecs, un ancien guitariste d’un groupe tendance pub-rock (mauvais genre Doctor Feelgood), un ancien (encore ?) animateur de radio jazz-bebop, un passionné de l’expressionnisme allemand, du Swinging London et de la trop brève République espagnole (bon genre CNT)...
"Lire vous sépare des échanges de convention."
Yannick Haenel.
2012 : juré du prix Polar des lecteurs de Points.
2011 : juré du Prix Orange du Livre
2010 : juré du Prix les lecteurs de l’Express
PS : sur ma photo, je me la joue mauvais garçon mais en vrai j’suis un gentil !
Ses chroniques
Carrières noires | Elena Piacentini |
Les larmes d'Aral | Jérôme Delafosse |
Mapuche | Caryl Férey |
Balance dans les cordes | Jérémie Guez |
La mort du scorpion | Maurice Gouiran |
Le dernier lapon | Olivier Truc |
Les fantômes de Belfast | Stuart Neville |
Enfants de pousière | Craig Johnson |
Les visages écrasés | Marin Ledun |
Londres noir/Le chanteur | Cathi Unsworth |
L'île des chasseurs d'oiseaux | Peter May |
Écrit par Cassiopée Lien permanent | Commentaires (0)
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