Chroniques de Paco
Paco
Marié et père de deux enfants jumeaux âgés de 6 ans, j’essaye de jongler entre le plaisir de passer des moments extraordinaires avec ma famille, mon job, et d’assouvir mon besoin de lire. J’ai toujours vu mon père lire des romans - principalement des polars – et je suis devenu par la force des choses l’héritier, le lecteur de seconde-main de ses lectures achevées.
Je suis en mesure de prétendre que lire est un besoin, comme je l’ai mentionné plus haut, car il suffit que je me retrouve dans un endroit sans bouquin pour en ressentir un certain manque. En tant que drogué des livres, il me faut tous les jours ma petite dose de lecture pour me sentir bien.
Mes choix sont assez variés dans l’ensemble, mais mes préférences m’amènent tout de même vers les polars. Comme Wanda, chroniqueuse sur un polar, j’aime énormément les séries où l’on retrouve le même personnage. Pour n’en citer qu’un, le plus grand à mes yeux, Harry Bosch, héros des romans de Michael Connelly. Oh allez, j’en cite encore un bon, Kurt Wallander, du magnifique Henning Mankell.
Pour moi, la recette d’un bon polar doit avoir les ingrédients suivants. Des personnages « vivants et profonds ». Dans les romans de Franck Thilliez par-exemple, je retrouve cette puissance des personnages. Il faut également une intrigue qui sort des sentiers battus. Pas facile vous allez me dire, mais être écrivain c’est ça, concevoir, inventer, construire et surprendre. Pour le citer encore une fois, j’estime que Franck Thilliez, en tant qu’architecte de romans, nous construit des œuvres monumentales au niveau de l’intrigue. Un ingrédient de base encore, c’est l’exactitude des procédures policières qui sont utilisées. Un bon écrivain de polars, c’est celui qui a passé de longs moments dans le milieu, qui s’est imprégné de l’atmosphère et qui s’est documenté un maximum. Pour ce point, je cite Frédérique Molay, qui a remporté le prix du Quai des Orfèvres en 2007 avec son roman « La 7ème femme ». Un dernier point, c’est évidemment la qualité de l’écriture, pour les dialogues, les descriptions et j’en passe. Transmettre au lecteur cette tension constante, le tenir en haleine, l’endoctriner jusqu’à ce qu’il ne puisse plus arrêter de lire … Tout un Art !
Et pourquoi les polars ? Ben, en tant que flic…
Paco
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Chroniques
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L'ombre du vent | Zafon, Carlos Ruiz |
Dent pour dent | Molay, Frédérique |
Le syndrome [E] | Thilliez, Franck |
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Écrit par Cassiopée Lien permanent